EmPREINTE ENVIRONNEMENTALE

HSM met en place une stratégie de réduction de son empreinte environnementale.

L’atelier Lab’EAU-.5 travaille à la réduction de l’empreinte environnementale du laboratoire en incluant le développement d’une expertise sur l’empreinte Eau.

Le dérèglement climatique et environnemental qui se déroule actuellement est une réalité qui n’est
plus contestable, avec des effets qui se font déjà parfois durement ressentir (érosion de la
biodiversité, fonte des glaces, hausse du niveau des océans, pollutions des milieux, surexploitation
et épuisement des ressources…).
L’Accord de Paris sur le climat de 2015 vise à limiter l’augmentation de la température en 2100 à
2° maximum en visant l’objectif de 1,5° par rapport à l’ère pré-industrielle. Cela implique de
respecter des limites physiques très contraintes.

En tant qu’acteur travaillant aux frontières des connaissances
en lien avec la société civile, le laboratoire HydroSciences Montpellier est bien informé et
conscient des changements à opérer pour offrir des conditions de vie décentes au plus grand
nombre sur le long terme et préserver les écosystèmes. Les conséquences dramatiques qui se
profilent nous imposent d’agir rapidement et d’inverser la tendance en diminuant drastiquement et
durablement notre empreinte environnementale (émissions de gaz à effet de serre, pollutions des
milieux, épuisement des ressources, gestion de l’eau et de nos déchets).

Pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris, le GIEC (Groupe Intergouvernemental sur l’Étude
du Climat) recommande une trajectoire contrainte par une réduction de 50 % des émissions de
carbone en 2030, par rapport à 2010. La Stratégie Nationale Bas-Carbone de la France (SNBC),
quant à elle, vise à la neutralité carbone (émissions = séquestrations) en 2050, via une réduction
(un peu plus faible) d’au moins 40 % des émissions en 2030 par rapport à 1990. Le laboratoire
s’aligne sur la plus ambitieuse de ces trajectoires (GIEC), qui correspond à une réduction
d’environ 45 % des émissions de carbone en 2030 par rapport à 2016, année pour laquelle le
premier bilan carbone du laboratoire est disponible. Une évaluation à 4 ans (2025) permettra le cas
échéant de réviser les objectifs et les moyens associés.
En lien avec les instances de direction, le groupe de travail « Empreinte Écologique et
Développement Durable » du laboratoire, est chargé de piloter la mise en œuvre d’actions
concrètes permettant de remplir ces objectifs.

Les mesures à mettre en œuvre concernent les transports (personnels et professionnels), la
consommation d’énergie, de biens et services (informatique, usages du numérique, consommables
de laboratoires) ou encore la gestion des déchets, et plus largement l’ensemble de nos pratiques de
recherche qui ont un impact sur l’environnement. Ces mesures seront discutées et validées dans un
processus collégial associant tous les personnels du laboratoire.
Au-delà des actions déployées à l’échelle du laboratoire, la réduction de notre empreinte
environnementale nécessitera également des actions à d’autres échelles (instituts, tutelles,
collectivités locales, échelon national voire européen), car il est sûr que l’essentiel est et restera la
trajectoire d’ensemble.

Les initiatives déjà mises en oeuvre :

• le bilan gaz à effet de serre 2019-2022
• des ateliers internes sur la transition écologique, fresque de l’eau, fresque du climat, fresque numérique
• 2 minutes positives (Exemples d’actions/changement qui ont un impact positif (sur
  nous, les autres, la planète…) et que l’on a envie de partager), en préambule des séminaires du jeudi
• une journée annuelle « transition »
• initiative « vélo » : déploiement du parc à vélo, aide à l’entretien des bicyclettes